Ashley Montgomery ▬ Terminée

Feat : Fuuchouin Kazuki : Get Backers

Nom Montgomery Prénom Ashley Surnoms   Âge 19 ans Date de naissance 4 Novembre 1891 SexeMâle Origines Mère anglaise, père français. Nationalité anglaise. Groupe Esclave. Rang Docile Orientation sexuelle Homosexuel Race Vipère aspic - petit gabarit

Caractère
Doux ▬ Discret ▬ Possessif ▬ Victime ▬ Faible

Ashley n'est pas un mâle dominant ou l'un de ces clichés d'hommes prêts à tout pour montrer qu'ils ont un haut taux de testostérone. C'est même l'opposé de ceux qui ouvrent leur bec en grand et réclament de l'attention. Très féminin, à la limite du gracile, Ashley est l'être le plus discret qui soit. Il ne parle jamais de lui, ni de son entourage. Il préfère écouter et observer plutôt que de se mettre en avant. La plupart du temps lorsqu'il est au centre d'une conversation il cherche le moyen de détourner l'attention sur d'autres éléments que sa vie privée. Il n'aime pas qu'on lui parle de sa personne, déteste plus encore lorsque cela s'adresse à sa plastique particulière.

En revanche, même s'il est gêné au point d'en avoir le coeur qui palpite entre ses côtes, Ashley ne se mettra jamais en colère. C'est un être profondément doux et non-violent. Il est d'une gentillesse en apparence sans borne et accepte de se faire marcher dessus par plus fort que lui. Il a compris depuis bien longtemps que la meilleure méthode de survie était la passivité. Cette tendance à ne répliquer à aucune menace ni à aucune personne a développé chez lui plusieurs pathologies psychiatriques. La première et la plus violente est sa peur incontrôlable d'être en présence d'un grand nombre de personnes. Il cherchera à fuir plutôt que mordre lorsqu'il sent la pression monter.

Si vous souhaitez comprendre comment Ashley se voit, il suffit d'un mot : victime. C'est un être qui souffre, une personne en demande, quelqu'un de terriblement opressé par trois fois rien. La moindre chose du quotidien est pour lui une agression. Il se sent comme une âme en peine au moindre mouvement de vent venant lui glacer les os. Il tente de maîtriser cette tendance au pathos par des affirmations de soi qui échouent la plupart du temps lamenablement et dans les larmes. Il ne le fait pas exprès, il a été élevé comme ça. "Le monde extérieur est dangereux". "Tu n'est qu'une poupée fragile".

Cet aspect de sa personnalité n'est pas la façade que percent la plupart des gens. Il est généralement simplement discret et très gentil. A l'écoute des autres, il sait se faire des amis de ceux qui ont moins de problèmes que lui et qui trouvent dans ses paroles un réconfort qu'ils sont incapables de chercher par eux-mêmes. S'occuper d'aider les autres par la parole lui permet de mettre de côté ses propres problèmes et obligation. Ashley est quelqu'un de très stressé, qui sursaute au moindre bruit et prend les autres pour une menace. Si un homme plus grand que lui le suit sur plusieurs mètres même sans que cela ne soit sur lui, il serait prompt à le supplier de le laisser tranquille au moindre mouvement de main.  Cette faiblesse en ait une chose fragile, un être qui a besoin de beaucoup d'attention et qui en devient par conséquent très attachant.

Il est délicat. Dans ses gestes, ses paroles, sa toute petite voix qu'on peine à entendre. Ashley a le charisme d'un moineau sur un rosier, tout en délicatesse et en apparence. Il tombe également très facilement malade. Lors du rapatriement de sa mère en Angleterre, celle-ci n'a absolument pas pris en compte les besoin de sa nature de reptile. Les vipères aspic, connues pour pulluler dans le Sud de la France, ont bien du mal à s'adapter au froid de l'Angleterre. Angines, froids et tremblements sont les maux qu'il a le plus connus et qu'il connaît depuis toujours. Il n'est que rarement sorti de chez lui à cause de ses maladies à répétition. Il se couvre, quoi qu'il arrive, des pieds à la tête. Pour conserver un peu de chaleur, pour avoir de quoi ne pas paraître trop fragile.

C'est quelqu'un de très possessif. Sa peur de l'abandon et ses multiples angoisses sociales font de ses amis et ses proches un roc sur lequel il s'appuiera tant qu'il aura l'occasion de le faire. Il n'hésite pas à devenir totalement dépendant d'une personne, jusqu'à se laisser ronger par la jalousie et le mal-être. C'est devenu, en dix-neuf ans, le champion du chantage affectif. Il le fait sans vraiment en avoir conscience, mais Ashley est capable de faire mettre totalement de côté la vie sentimentale ou sociale d'une personne pour lancer des signaux d'alerte et obtenir de l'attention. Parfois, cela fonctionne, et il en est alors apaisé quelques temps. D'autres, cela échoue, et c'est généralement dans ce genre de phase qu'il se sent l'être le plus seul et misérable au monde.

Vous l'aurez compris, Ashley est une personne perturbée. Dangereux pour lui-même, dépressif, seul et torturé de l'intérieur, rien ne lui semble beau. Rien ne parvient jamais à le faire rire. C'est un jeune homme qui voit le monde en variantes de bleu et de noir, de solitude et de mensonge. Quelqu'un qui cherche quelque chose, quelqu'un à qui s'accrocher... pour avoir une raison d'exister.

Vous qui pensez tout connaître du corps humain, passez votre chemin. Vous qui pensez qu'un homme est grand, développé, avec la voix grave et une forte pilosité, revoyez vos standards. Ashley est né homme, a grandi homme, et mourra homme. Il possède la cambrure d'une danseuse de cabaret et les parties génitales d'un homme. Il a le visage fin et poupon d'une demosielle fragile et la pomme d'Adam d'un homme. Perturbant, n'est-ce pas ? Pourtant, ses attributs ne s'arrêtent pas là.

Il possède une pilosité quasiment inexistante. Seule une fine ligne de duvet orne son bas-ventre. Ses lèvres pleines sont un délice à croquer, ses joues rondes et rebondies. Il a la peau très claire et douce, fragile. La moindre agression externe lui provoque des irritations : tissu de mauvaise qualité, mains un peu trop rugueuses, vent froid, vent chaud, vent tout court. Ses yeux sont considérée comme hétérochromes. C'est à dire qu'ils apparaissent de deux couleurs différentes. Leur centre est d'un noisette ordinaire, mais ses iris s'étirent sur une corolle verte. Ornés de longs cils fragiles d'un brun profond, ses yeux sont l'élément le plus expressif de son visage.

Ashley possède une silhouette menue. Il fait un mètre cinquante-cinq et quarante kilogrammes. Chétif, il est parfaitement androgyne une fois vêtu de vêtements féminins. C'est un travers qu'il apprécie. Travesti en ce qu'il n'est pas, il se sent plus regardé que s'il était homme. C'est là le centre du physique de Ashley : l'attention. Il pourrait couper ses cheveux longs, enfiler des pantalons masculins et des vestons lui cintrant le torse, mais il préfère chausser des louis, porter un corset accompagné de sa robe et tresser ses cheveux en épi de blé. Il a les mains fines aux ongles taillés et manucurés.

Sa voix n'est pas féminine. Elle est plutôt fluette, délicate, mais elle ne laisse aucun doute sur son sexe. Ses expressions du visage en revanche sont empruntées aux histoires d'amour stéréotypées qui foisonnaient dans la bibliothèque de sa mère. Il baisse les yeux lorsqu'il est gêné, rougi comme une jeune fille en fleur au moindre mot de plus, détourne le visage comme l'acteur en manque de reconnaissance qu'il est.

Ashley adore les vêtements. Plus particulièrement les tissus. Il aime les soies riches d'Asie, le lin, les matières nobles et les broderies. Il en fait d'ailleurs la collection. Pas de vêtemets, non, il n'a pas assez d'argent pour se le permettre, mais il arrache régulièrement un petit bout de ce qu'il convoite pour le ranger dans une boîte à trésor. Lorsqu'il a l'occasion de commander une nouvelle tenue, il apporte ses échantillons. Des blancs perlés, des pourpes mordorés, des ocres brillants et riches. Il sait se vêtir avec beaucoup de goût, et jour jusqu'au bout sa mascarade androgyne.

Ashley est né il y a de cela dix-neuf ans, dans une ville du Nord de l'Angleterre. Sa mère, une thérianthrope canidé, un Yorkshire, était récemment émancipée de son maître. Elle avait été relâchée un an auparavant. Habituée à vivre en captivité, à la botte d'un thérianthrope ours bien plus puissant qu'elle depuis son plus jeune âge, le temps avait fini par rattraper celui qui l'avait élevée comme un clôporte avant d'en faire un jouet. Lassé, désabusé par son esclave, il l'avait mise dehors du jour au lendemain, sans explication, sans le sou. Cela s'était déroulé lors d'un voyage qu'il réalisait en France. Elena Montgomery se retrouva donc à vingt ans à peine seule et livrée à elle-même dans un pays qu'elle ne connaissait pas.

Elle erra longtemps. Finissant par s'intégrer malgré elle à un groupe d'hommes-singe peu fréquentables. Joli minois en période dangereuse pour quiconque n'avait pas les moyens d'obtenir un toit sur sa tête, elle s'adonna au métier le plus traumatisant pour son corps encore habitué aux étoffes riches de son maître : la prostitution. thérianthrope, peu fertile, elle savait les chances de payer d'une grossesse cette vente de son propre corps faible. Elle se montrait malgré tout prudente. Charmante jeune fille à la peau fragile et aux courtes boucles brunes, elle connut les instants les plus noirs de sa vie, jusqu'au jour où elle rencontra David.

Il était domestique d'un noble thérianthrope. Un grand homme qui appréciait les fourrures et la sauvagerie de la chasse. David était son domestique, son homme à tout faire. D'une pâleur à faire trembler un mort et d'une douceur qui ne cachait qu'une poigne de fer. Elle tomba immédiatement sous son charme. Folle amoureuse, elle le suivit. Le noble de David ne souhaitait pas entendre parler d'elle, et elle se mit en danger à plusieurs reprises pour le rejoindre. Innocente et sans recul sur les choses de l'amour, Elena se fit royalement duper par ce qu'on nomme communément un pervers narcissique. Cela commença par des petites remarques. Sur ses cheveux mal coiffés, sur sa robe un peu  élimée, sur ses joues trop roses ou ses hanches trop arrondies. Puis, David devint plus virulent. Il commença à diriger ses faits et gestes, à lui interdire de plus en plus d'activités. Elle se retrouvait isolée, tiraillée, chaque fois qu'elle menaçait de s'en aller, il se faisait doux, et se réconciliait avec elle en la persuadant de partager ses draps.

Elle était sous son emprise. Totalement dépendante. Persuadée d'être amoureuse et aimée en retour, Elena se fit en réalité manipuler de bout en bout, jusqu'au jour où elle tomba enceinte. Folle de joie à l'idée de pouvoir fonder autre chose qu'une relation interdite avec David, elle le vit disparaître le soir-même où elle lui annonça la nouvelle. Brutalement, sans un mot, sans un bruit, elle n'entendit plus jamais parler de lui. Seule, désespérée, désormais enceinte et sans possibilité de vendre son corps, elle revint misérablement en Angleterre. Elle voyagea à fond de calle avec les clandestins, tolérée en raison de son ventre rond, et s'exila dans le nord du pays pour y trouver quelque chose à faire de sa vie.

Misère est inutilité. Elle se retrouva, le corps abîmé par la grossesse, à devoir faire la manche pour se nourrir. Sa faible aura misérable mendiant au pied des grands boulevards trouva âme charitable. Un noble thérianthrope, la reconnaissant comme une ancienne possession d'une de ses connaissances, la prit en pitié. Il décida de la garder sous son aile. Les premiers mois furent paisibles. Laissée seule avec son fils, Elena avait le rôle d'une invité dont les tâches ménagères rythmaient la journée. Puis, lorsque Ashley fut en âge de marcher, et donc d'être laissé livré à lui-même, le noble les ayant recueillis changea peu à peu de visage. Patiemment, il mena Elena dans une nouvelle danse. Elle était fragile d'esprit et de corps, facilement manipulable. Et son fils, vipère aspic à la beauté troublante, ne jouait pas contre ses propres charmes.

Ashley grandit donc aux côtés du domestique de ce nouveau maître, et ne vit plus sa mère du jour où il fut en âge de se lever seul sur ses deux jambes. L'Angleterre était un pays froid. Suffisamment tempéré pour des espèces spécifiques, mais la vipère aspic était habituée au climat du Sud de la France. L'enfant enchaîna les rhumes et les maladies diverses. De très faible constitution, il passait le plus clair de son temps alité, à grelotter. D'une inutilité flagrante pour son maître, il fut traité en parasite. Seule la candeur naturelle de sa mère le sauva plusieurs fois de se faire envoyer à la porte, là où il aurait fini le nez dans la boue et le derrière à l'air.

Ashley vécut seul. Mis à l'écart, malgré une demeure riche et habitée. Il était rejeté, isolé, laissé pour compte. Ne comprenant pas un seul instant que sa race de thérianthrope était au coeur de ses problèmes de santé, il se mit à culpabiliser. Parce qu'il était une gêne, un poids, un fardeau. Parce qu'il mettait sa mère dans l'embarras. Il se fit docile, passif, silencieux. Enfant, son maître ne lui accordait pas même un regard. Ce ne fut que lorsque son corps se développa qu'il daigna lui adresser la parole, et lui trouver une utilité.

Il le prenait basiquement pour un objet de décoration. Son maître le faisait apprêter, la plupart du temps affublé de vêtements féminins, et asseoir dans le coin d'une pièce, sur un fauteuil, ou bien à ses pieds pendant qu'il discutait affaire avec d'autres nobles. Ashley était sa poupée, son objet à habiller. Son "androgyne parfait et silencieux". Effectivement, l'esclave ne parlait que très rarement. Il baissait les yeux lorsqu'on le fixait trop longtemps, rougissait au moindre compliment. Reconnaissant d'avoir un rôle autre que celui de sangsue auprès de son maître, il se laissa faire, et finit par le lasser.

Ce fut pour lui l'abandon de trop. La nouvelle de sa séparation prochaine le fit entrer dans un état de désespoir absolu. Il tenta de mettre fin à ses jours en se pendant aux poutres de sa chambre. Le bruit du tabouret de bois raclant sur le carrelage alerta le domestique, qui se précipita pour le sauver. Ashley était brisé, anéanti, et développa une colère profondément ancrée. Il haïssait ce qu'il était, un être faible parmi les forts. Il détestait sa mère pour ne pas lui avoir adressé le moindre câlin depuis des lustres. Il détestait son maître pour ne pas l'avoir laissé mourir. Il détestait son domestique pour l'avoir sauvé une fois de plus.

Dépendant. Inutile. Faible.

Ashley devint insupportable. Chaque mouvement d'humeur était prétexte à se faire du mal. A se taillader les avant-bras, se jeter du haut de l'escalier, refuser de s'alimenter des jours durant. A de nombreuses reprises, ses tentatives pour attirer l'attention de sa mère et son maître échouèrent. Lassé, celui-ci finit par le revendre, pour l'éloigner de lui. Ashley fut donc envoyé au manoir Adamovitch, pour y servir d'esclave.

"Dans un monde où tu penses que tu n'es rien, il est grand temps que tu comprennes ce que ce mot veut dire."

Rien. Parmi les grands thérianthropes peuplant ce manoir. Rien. Sans métier, sans savoir faire, une belle poupée de décoration. Rien. Incapable de montrer d'autres états d'âme que la tristesse, la mélancolie ou la dépendance. Rien. Et pourtant, désormais mêlé à une population dense d'autres, comme lui.

Quel est ton p'tit pseudo ?Adam
Quel âge as-tu ? 21 ans
Comment nous as-tu trouvé ? L'ironie du sort veut que je vous ai indirectement trouvés grâce à Star Anis et son histoire de plagiat x). Je suis modérateur sur un forum où il est également venu se plaindre et en suivant la trace de son opération "coup de gueule" je me suis intéressé de plus près à votre contexte. Quelques semaines de culpabilisation plus tard parce que j'ai trois tonnes de trucs à faire (mais la tentation c'est bien D8) me voilà !
Changerais-tu quelque chose ? Le serif ! C'est extrêmement difficile à lire sur un écran. Et vous avez quelques codes CSS très très bizarres .-. J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir modifié certains styles sur ma fiche, je l'ai rédigée dans le train et j'ai édité un peu comme je pensais que ça apparaîtrait une fois sur le forum :') si jamais quelque chose vous chiffonne n'hésitez pas à me le signaler pour que je remette cela à son état initial !
Quel est le code du règlement ? Savez-vous planter les choux !
Là tout de suite plutôt fraise ou banane ? Pourquoi choisir ? Je prends les deux