Lucius Seymour - A cute snake in the manor ~ ♪

Feat : Vincent Nightray – Pandora Hearts

Nom ; Seymour. Prénom ; Lucius. Surnoms ; Luc, Lux. Âge ; 23 ans.  Date de naissance ; 8 octobre 1888. Sexe ; Masculin. Origines ; Britanniques et Indiennes.  Groupe ; Noble.  Rang ; Résident.  Orientation sexuelle ; Bisexuelle.  Race ; Serpent - Python molure – Gros gabarit.

Caractère
Manipulateur – Perfide – Joueur – Tolérant - Doux

Je vais commencer par contredire certains stéréotypes, oui je suis un serpent, non je ne suis pas la personne la plus sournoise au monde. Regardez, rien que dans ce manoir vous trouverez bien pire que moi. ~ Après, il est vrai que j'ai une tendance à manipuler les gens quand cela m'arrange, mais qui ne le fait pas ? C'est une caractéristique principale, avec l'hypocrisie, pour être un bon dirigeant. Je ne démentirais pas non plus la dernière caractéristique dite, mais seulement, ou la plupart du temps, avec les autres nobles.

En général je suis une personne aux manières douces et pas du tout violente, j'agis dans la subtilité, comme le python molure selon Père. Pourtant, je sais me défendre en cas de besoin grâce à mes entraînements ou mes yeux. J'essaye de n'utiliser ces derniers qu'au dernier moment si ma vie est en danger, ou que cela serait perdre du temps et de la salive autrement. Le jeu perdrait de la valeur si j'utilisai mes meilleures capacités fréquemment.

C'est sûrement dû à mon éducation, mais je suis assez compréhensif avec les gabarits inférieurs, voire plus qu'avec ceux de mon rang, partager du temps eux ne sera pas futile d'après moi. Mais je ne me laisse pas pour autant mener par eux, s'ils ne sont pas coopératifs, cela me va aussi de jouer au strict. ~

Sinon je passe plutôt pour un bourgeois oisif, les gens se montrent moins sur la défensive avec ce genre d'attitude, me prenant pour un être inoffensif et contrôlable pour eux. Quelle erreur, s'ils pensent cela, ils sont déjà mes marionnettes.

J'ai aussi un autre caractère quand je suis sous les effets de drogues, d'alcool ou parfois du froid. Je deviens plus instinctif et sans-gêne avec les personnes présentes, mon côté doux et respectueux partant au loin.

Niveau goûts je ne suis pas bien compliqué. Même si je suis un grand gourmet, j'ai une petite faiblesse pour les douceurs sucrées. J'aime beaucoup l'art en général, sinon je ne serai pas un si bon comédien. ~
Ce que je déteste ? Il est vrai que je méprise les singes, les trouvant vraiment inférieurs à nous. Et ils me servent principalement de jouets et d'objets pour mes expériences sociales, ils sont tellement plus utiles comme cela. ~

Mon physique ~ Ce que l'on voit au premier coup d’œil chez moi, ce sont, sans mauvais jeu de mots, mes opales. Elles ont reçu bon nombre de remarques, allant du positif au négatif, pourtant j'en ai rien à faire de ce que pense les autres de mon corps, qu'ils se regardent avant de parler. ~ Je disais donc mes yeux, ils sont vairons, jaune pour le gauche et rouge pour le droit. Exact, ce n'est pas ordinaire, chacun sa particularité, n'est-ce pas ? On voit directement aussi ma chevelure blonde taillée avec un léger dégradé, qui m'arrive dessous les omoplates et une frange non opaque s'arrêtant plus ou moins au niveau de mon nez. Celle-ci est généralement à l'air libre, ou soit en natte lâche, soit en queue-de-cheval reliés ensemble par un ruban pour l'escrime ou les sorties pompeuses et ennuyantes. Mes cheveux sont le seul trait physique que j'ai pris de Mère aussi, d'après elle. Mes proches me disent souvent que mon air froid naturel me rend plus charismatique et respectable malgré ma carrure... dirons nous, plutôt frêle pour certains. Je porte aussi une paire de boucles d'oreille vermillon, cette couleur rappelant mon œil droit, mais sans compter la couleur, elles sont précieuses pour moi et personne ne les touchera sans mon accord. ~  

La dernière fois que le médecin est venu me voir, je faisais cent quatre-vingt centimètres pour soixante-six kilogrammes. Oh oui, je sais ce que vous allez dire, que je ne suis pas gras, mais bon, c'est très pratique pour être plus agile et rapide à l'escrime ou autres. Mes muscles sont finement taillés dans ma peau claire parfaite.

Comme tout reptiles qui se respectent en général, mon corps ne supporte pas les températures basses. Il commence à fonctionner au ralenti, comme mon cerveau et instincts, dès que la chaleur descend dessous vingt, voire quinze degrés dans ses bons jours. Mais je ne supporte pas les chaleurs trop élevées non plus, comme nous sommes en Sibérie maintenant, le problème chaleur, ne se pose pas. Ahh~ Que ma terre natale était bien pour cela, ni trop chaude, ni trop froide, mais humide.

Je vis le jour un magnifique 8 octobre, en Angleterre dans une famille noble de reptiles principalement. Non je ne mens pas, d'après les dires de Mère il faisait vraiment beau, fait plutôt rare à cette époque de l'année et dans ce territoire, je le conçois. Ce n'était pas la bonne réponse? Aucune importance. ~ Je naquis donc après un voyage en Inde d'une année de Mère, partie pour le commerce d'importation des durées orientales en Europe, géré par une entreprise appartenant à la famille Seymour. Mais dès les premiers instants de ma vie, il y eut un problème. Ma forme ressemblait à un python molure, et dans les souvenirs des personnes présentes à l'accouchement, il n'y avait jamais eu un ancêtre semblable à moi dans les deux familles. Tous en conclurent rapidement, dès que les rumeurs se répandirent, que j'étais le fruit d'un adultère de Mère. Vous comprenez, c'est que la Haute est perspicace quand il s'agit de médire des autres. Mes parents me donnèrent le prénom de Lucius malgré ce léger différent, ils montrèrent ainsi que rien ne changeait, j'étais quand même leur lumière. Ce sont des poètes, n'est-ce pas?

Je n'étais pas le dernier cadeau avant la fin de l'année dans le manoir Seymour, car deux mois après ma naissance, une domestique donna naissance à un canidé moyen gabarit qu'elle nomma Olliver. Tous deux fûmes élevés à la même enseigne, comme des frères malgré nos différences. Alors que je m’entraînais en plus à l'escrime et au piano, où j'étais très bon, ainsi qu'à maîtriser mes capacités de gros gabarit, surtout mes yeux que beaucoup craignaient, ils faisaient bien... Lui, l'art d'être un domestique d'excellence pour m'être utile, me servir, me seconder, même être mon bras droite tout au long de ma vie, en plus du violon. Ce qui n'avait pas l'air de le déranger, nous faisions de beaux duos musicaux et nous entendions à merveille, malgré les rumeurs qui traînaient toujours dans mon dos. Depuis que mes yeux s'étaient ouverts et ont perdu leur couleur bleue, les envieux de notre famille disaient que mes opales vairons étaient la preuve et rappelleraient toujours le péché de Mère. Que grand bien leur fassent de gaspiller leur salive, je m'en moquais. Ce qui m'inquiétait le plus était Père. Ce dernier ne semblait pas se soucier non plus de cette affaire, ni d'en vouloir à sa femme ou moi-même, le fruit de l'adultère qui avait désigné comme son fils légitime. Mes parents semblaient tout de même distants durant notre tendre jeunesse, mais se sont adoucis et rapprochés avec le temps, formant un couple plus ou moins heureux maintenant.

À nos dix ans, pour les fêtes de fin et nouvelle année, Père nous amenât, Olli et moi, à nos premières soirées de la Noblesse des singes, pour nous les montrer puis nous présenter à eux. Cela nous a paru étrange, mais nous a aussi fait comprendre pourquoi les sangs-mêlés étaient supérieurs. À quinze ans, il nous a appris à les manipuler, les avoir à nos bottes, nous, les dirigeants proches de la royauté britannique. Et nous a aussi rappelés de ne pas se laisser berner par les autres thérianthropes, voulant majoritairement devenir des membres de notre famille prestigieuse.

Ce fut aussi à l'époque de notre adolescence, que Olliver et moi découvrîmes de nouveaux plaisirs, la séduction, la chair, l'alcool, les drogues et les jeux. Tout cela juste pour s'amuser et faire partis des jeunes et frivoles intégrés des nobles singes. Alors que nous nous moquions d'eux et les manipulions dès les soirées passées ou de retour vers les nôtres. Certaines soirées ont dégénéré entre le canidé et moi, nos cerveaux à l'envers, le sourire aux lèvres, avec une ou plusieurs filles entre nous sur un lit, ou sans personne d'autre au final. Seulement nos corps étroitement liés le temps d'une découverte qui nous a fait dériver.

Une fois, mes seize ans passés, Père m’emmena seul avec lui à une soirée de privilégiés . Ses derniers mots n'avaient pas pris leur sens directement dans mon cerveau, plutôt contrarié d'être séparé de ma moitié alors que c'était censé être une nouvelle expérience. Jusqu'ici, Olli et moi avions toujours tout partagé et découvert ensemble, je m'en suis rendu compte à ce moment-là. Puis le moment d'après, c'était le pourquoi des gestes de Père, l'assemblée était uniquement constituée des familles de poids lourds de toute l'Europe, le canidé n'aurait pas pu supporter une telle ambiance, déjà que personnellement il m'a fallu un petit temps d'assimilation. Je découvris donc mes futurs camarades de pouvoirs, plus ou moins tous hypocrites pour garder la face devant les « Autres ». Des murmures racontaient que les cétacés surveillaient cette soirée spéciale, même si elle était annuelle et donc pas si extraordinaire que cela. Mais père m'expliqua qu'elle se passait toujours comme cela, dans la crainte pour le sommet de la pyramide. Alors, je regardais l'homme qui m'avait élevé, sur son visage je ne voyais pas de la crainte, mais du respect pour nos chefs. Je me suis dit à ce moment-là que je suivrais le même chemin que lui, froid et distant caché sous un visage doux avec tout le monde, sauf mes proches que je chérirai et les Adamovitch que je finirai par respecter, un jour.

Ce fut à nos vingts ans que Père nous annonça une nouvelle qui ne nous bouleversa pas plus que cela, mais expliquait bien certaines choses. Le canidé était son fils, dû aussi à un adultère, sauf que ce dernier avait pris tous les traits de sa mère, c'était donc plus facile à cacher. Nous formions la famille parfaite en somme.

Vingt-deux ans, j'étais au bord d'un ferry pour rejoindre l'Allemagne par la mer du Nord. Nous n'avions pas encore quitté le quais, que je regardais déjà ma terre natale d'un air nostalgique. J'allais l'abandonner pour un sacrée moment, allant voir nos souverains en terres sibériennes pour apprendre d'eux et des autres nobles présents sur place. Je quittais mes pensées quand une main se posa sur mon épaule, pas besoin de tourner la tête pour savoir qui était la personne. Mon Olliver, nous nous sourions une dernière fois avant qu'il ne me prenne les mains et dépose un emballage au creux de ces dernières.

« - Pour que tu ne m'oublies pas et moi non plus. »

Fût les seuls mots qu'il me dit avant de me montrer ses oreilles fraîchement percées et de filer aussi vite qu'il était venu. Une fois seul, j'ouvris le paquet et vit une paire de boucles d'oreille vermillon, la même couleur que les siennes, seule la forme changeait. C'était sur cela que mon voyage démarra.

Quel est ton p'tit pseudo ?  Lucius
Quel âge as-tu ?  Toujours plus que la majorité universelle
Comment nous as-tu trouvé ? DC
Changerais-tu quelque chose ? Le monde ? ~
Quel est le code du règlement ? Validé ~

Là tout de suite plutôt fraise ou banane ? Les deux